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Africinfos est un espace de communication réservé à l'actualité togolaise,africaine et mondiale.
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PAUL ET ALEX DANS LA POUBELLE DE L’HISTOIRE

Publié le 27/04/2013 à 14:53 par africinfos Tags : monde enfants heureux nature nuit chiens

PAUL ET ALEX DANS LA POUBELLE DE L’HISTOIRE


Nous jubilons tous en ce jour,

Comme toujours,

Brandissant notre fierté

D’appartenir à une nation indépendante.

Dans la fièvre des festivités,

Nous avons tenté de jeter

Dans la poubelle de l’histoire,

Les filles et fils qui,

De leur créativité,

Nous ont poli l’image.


Debout, tout droits

Comme des poteaux,

La poitrine dégagée,

Tels des tirailleurs

Revenus heureux

Après une bataille gagnée,

Fixant nos regards

Sur ce tissu coloré

Qui flotte dans le ciel,

Sans nous incliner

Pour honorer la mémoire

De celui qui l’a conçu.


Toujours imperturbables,

Nous savourons ce magnifique chant

Qui nous donne la joie d’être TOGOLAIS,

Sans prononcer un seul instant

Le nom de celui qui l’a composé.


Comment expliquer

Notre négligence

Notre je-m’en-foutisme

Notre insouciance

A l’égard de Paul Amavi AHYI

Et d’Alex DOSSEH-ANYRON

En ces moments d’intenses joies

Pour les souvenirs de l’indépendance

D’une nation dont ils ont porté si haut le nom ?

Où sont-ils

Dans nos innombrables rues

Boulevards et avenues

Dans ces villes ornées par leurs œuvres ?


Où avons-nous inséré leurs noms

Dans nos longs et lassants programmes

Pour la circonstance ?


Comment expliquer

Cette grave erreur

Que nous commettons

Chaque jour

Chaque mois

Chaque année

Envers Paul AHYI et Alex DOSSEH-ANYRON

Qui de leurs imaginations

Nous ont conçu un hymne tant apprécié

Et un drapeau si adoré de par le monde

Et qui, dans nos bureaux,

Sur nos véhicules,

Au-dessus de nos palais

Flotte à merveille jour et nuit ?


Comment expliquer

Ce manque cruel de citoyenneté

Dont nous faisons preuve

Depuis cinquante trois ans

Sans en être conscients ?


Paul AHYI,

Alex DOSSEH-ANYRON,

Si nous TOGOLAIS

Avons oublié votre rôle

Dans le développement de notre pays,

Les rats,

Les cafards,

Les écureuils,

Les lézards,

Les chiens accompliront à notre place

Ce devoir envers vous.

Ils parleront de vous

Et à leurs grottes, trous et arbres,

Ils donneront vos noms si précieux,

Pour que le reste du monde ne vous oublie point.


Puissent vos enfants et vos descendants

Nous pardonner ces erreurs graves

Que la nature ne nous tolérera jamais.


Nous jubilons tous en ce jour,

Comme toujours,

Agitant notre fierté

D’appartenir à un pays libre,

En jetant dans la poubelle de l’histoire,

Nos frères et sœurs qui,

De leur ingéniosité,

Ont immortalisé "La Terre de nos Aïeux".


Kodzo Adzewoda VONDOLY

Lomé, le 27 avril 2013

In "Mémoires des martyrs", inédit

27 avril 2010–27 avril 2013: Il y a 3 ans, Ephrem DORKENOO

27 avril 2010–27 avril 2013: Il y a 3 ans, Ephrem DORKENOO

27 avril 2010 – 27 avril 2013 : Il y a trois ans, Ephrem Seth DORKENOO…

Devoir de mémoire d’un ancien Assistant pour son ancien patron


Je suis très peiné de me rappeler en ce jour, d’une catastrophe au moment où mes compatriotes jubilent pour une bonne cause. J’aurais pu faire un grand effort pour me rendre à Lomé II pour couvrir les festivités marquant les 53 ans de l’indépendance de mon pays (en tant que journaliste). Mais je suis retenu par un grand devoir à accomplir envers ma conscience et en même temps envers la mémoire de celui-là que j’ai connu et côtoyé durant plus de quatre années : Ephrem Seth DORKENOO, décédé le 27 avril 2010. Même s’il m’est difficile de décrire avec exactitude les derniers instants de ce brave et laborieux travailleur qui a servi le Togo pendant des années, je peux au moins aligner quelques mots comme toujours, pour dire ce qu’il était. Mais avant d’en arriver là, je me battre pour partager avec mes compatriotes qui accepteront de lire mon devoir de mémoire, ce que j’appelle aujourd’hui "La fin d’une époque, le début d’une grande épreuve pour la culture togolaise".

En effet, très tôt dans la matinée du mardi 27 avril 2010, la plupart des Togolais se bousculaient sur le Boulevard Jean-Paul II, aux fins de se rendre au stade de Kégué où allaient se dérouler les manifestations officielles marquant les 50 ans de l’accession de leur pays à la souveraineté internationale. En ce moment, Ephrem Seth DORKENOO passait la vie à trépas sur la route d’Afangnan où il était en train d’être évacué d’urgence par sa famille, après avoir fait quelques semaines à la Clinique Saint Joseph de Hédzranawoé suite à un accident de circulation.

J’étais en circulation ce matin de 27 avril 2010, lorsque mon téléphone a sonné, bizarrement, non loin de la station Total de Saint Joseph sur le Boulevard Jean-Paul II, qui fait face à la maison familiale des DORKENOO. A l’autre bout du fil, Moïse INANDJO, écrivain, Attaché de Cabinet du Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, Censeur au Lycée Anna-Maria à Lomé, qui, sans même me dire bonjour, m’interroge : "Adzewoda, -comme il aimait m’appeler pour imiter Ephrem DORKENOO-, tu as appris la nouvelle ?" Très étonné de sa manière étrange de me parler, j’ai supplié le conducteur du taxi pour qu’il s’arrête afin de mieux écouter mon ami. "Quelle nouvelle ?", lui demandai-je, sans gêne. "Monsieur DORKENOO est mort !", m’a-t-il dit finalement après des sanglots que je pouvais déjà décrire malgré qu’il n’était pas en face de moi. "Quoi ? D’où détiens-tu cette information ? Il est à l’hôpital je sais ! Qui te l’a annoncé ?". Le reste n’est vraiment pas facile à raconter. N’étant pas convaincu par l’annonce de Moïse INANDJO, je composai immédiatement le numéro de Madame Nathalie DORKENOO, la femme de l’ancien Ministre. Je ne lui ai pas demandé si son mari était mort, mais si sa santé s’est un peu améliorée à l’hôpital. "Adzewoda, Papa n’est plus ! Il est décédé depuis ce matin !", me dit-elle avec une voix mélancolique. J’ai eu la chair de poule. Je continue ma route sans plus savoir où j’allais. J’étais dans un tourment total.

Le soir du même jour, après des coups de fil de gauche à droite pour annoncer à mon tour la nouvelle à certaines personnalités et amis de Seth DORKENOO, tant au Togo qu’à l’extérieur, j’ai eu à rassembler quelques acteurs culturels habitués de l’illustre défunt, autour de l’ancien Premier Ministre Joseph Kokou KOFFIGOH qui revenait juste des festivités au stade de Kégué. Nous avions formé une délégation composée en majorité par les anciens collaborateurs d’Ephrem DORKENOO dont moi-même. Clémentine Titia ALAVO, artiste comédienne, poétesse, Joël NIKPE, poète, Professeur de lettres, Moïse INANDJO, écrivain, Marius AKOUMANY, Vice-président de l’Union des Jeunes Volontaires pour la promotion de la Culture (UJVC). La délégation avec en tête, Me KOFFIGOH, s’est rendue successivement dans deux maisons familiales DORKENOO à Tokoin-Nukafu pour la signature du cahier de doléances. Ce qui fut fait dans un total recueillement. Nous venions d’apposer nos signatures dans un cahier ouvert à cet effet, pour la mémoire d’un Togolais que je vais vous présenter en quelques lignes.


QUI EST EPHREM SETH DORKENOO ?


En effet, le jeune Koffi Ephrem Seth DOKENOO a vu le jour un 18 juin 1948 à Lomé. Il commença ses études primaires à Lomé et les termina à Kpalimé dans la préfecture de Kloto, à 110 kilomètres de Lomé. Il obtint son CEPE puis retourne à Lomé pour les études secondaires et supérieures entre Lomé et Abidjan en Côte d’Ivoire d’où il partit pour la France, plus précisément à Toulouse. Là, il décroche sa Maîtrise en Mathématiques et son Doctorat en Informatique. Le jeune devient un expert en matière d’informatique, talent qu’il fait révéler au Togo avec la création de l’entreprise Heuristiques Consulting puis de CREA INFORMATIQUE. De ses mains, sont sortis plusieurs informaticiens aujourd’hui à la tête des entreprises de gestion informatiques et Internet à Lomé.

Sa maîtrise de l’outil informatique ainsi que des mécanismes liés à ses consommables, Ephrem Seth DORKENOO fut le représentant de la société EPSON au Togo.

Toujours reconnu comme l’un des premiers informaticiens chevronnés revenus de l’Europe, Ephrem Seth DORKENOO est nommé Directeur Général du Centre National d’Etude et de Traitement Informatique (CENETI) avant de devenir Directeur Commercial de la société pétrolière SHELL au Togo.

Il sera appelé plus tard pour être le Directeur des Services Informatiques de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) où il a passé six (6) bonnes années.

Ephrem Seth DORKENOO est aussi fervent militant, Secrétaire Général de la Convention des Forces Nouvelles (CFN) de Me Joseph Kokou KOFFIGOH. Le génie de l’informatique sera appelé successivement dans le gouvernement d’Edem KODJO en 1995 en tant que Ministre des Droits de l’Homme et de la Réhabilitation puis Garde des Sceaux, Ministre de la Justice dans le gouvernement de Kwassi KLUTSE de 1996 à 1998.

Dès l’année 1998, l’homme est revenu dans la phase initiale de ses rêves, pour devenir Expert en Informatique, puis acteur socioculturel d’où il donna naissance au Réseau en Action pour le Développement Intégral (RADI-TOGO). En 2000, Ephrem Seth DORKENOO fut obligé de changer la dénomination de son association, suite à un litige qui l’opposait à un autre compatriote qui se réclamait aussi de la même dénomination. Pour couper court, le Général Akiwilou Sizing WALLA, alors Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, dont le département a en charge l’autorisation de création d’associations et d’ONGs, délivra à son ancien collègue, un nouveau récépissé cette fois-ci avec "Cités de Paix", une Association pour la Culture et le Développement qu’il présida jusqu’à son dernier souffle.

En 2002, Ephrem Seth DORKENOO va entrer de plein pied dans la littérature, non seulement en tant qu’auteur mais aussi et surtout en tant qu’acteur et promoteur. Car certainement, il doit porter en lui, les nostalgies de la publication de son premier recueil de poèmes "Sang d’escargot" paru aux Nouvelles Editions Africaine du Togo (NEA/TOGO) lorsqu’il était encore Garde des Sceaux, Ministre de la Justice en 1997. C’est alors qu’il fonda Les Editions de la Rose Bleue.

Avec sa maison d’édition, cet ancien ministre a beaucoup contribué à la promotion de la culture et de la littérature en initiant divers concours nationaux, outre la publication des œuvres littéraires dont les auteurs étaient fiers de la qualité du travail technique.

En 2005, j’ai accompagné et vu Ephrem Seth DORKENOO à l’œuvre pour la création de la Rencontre Internationale des Créateurs En Poésie (RICEP) dont la toute première édition se tiendra du 4 au 11 novembre 2006 à Lomé avec comme pays Invité d’Honneur, le Bénin.

Ce festival, je puis dire que mon ancien patron l’avait conçu pour durer dans le temps. Mais déjà en 2007, à la deuxième édition, il lui fut impossible d’être présent à toutes les manifestations inscrites au programme, car il passera presque trois (3) mois à la Clinique Le CŒUR après une crise cardiaque survenue le lundi 18 juin, date à laquelle il fêtait le 59ème anniversaire de sa naissance. Ce n’est pas le lieu de dire les circonstances dans lesquelles il avait piqué la crise, car détaillées dans un roman intitulé "Ephrem Seth DORKENOO, une vie, un paradoxe" en cours de finition.

Devenu impotent, Ephrem Seth DORKENOO ne pouvait plus rien. Etant avec lui, j’étais obligé d’être au four et au moulin, juste pour que la deuxième édition de la RICEP puisse avoir un succès. J’ai fait le lancement officiel au Goethe-Institut de Lomé le 3 août 2007, lancement au cours duquel je fis lire un discours qu’il m’avait fait rédiger sur le lit de l’hôpital, malgré les interdictions et privations à lui imposées par les médecins, à cause de son état un peu critique en ce moment.

Après le lancement officiel où j’ai présenté la délégation béninoise devant représenter leur pays à la RICEP, je suis devenu le seul collaborateur, partagé entre le bureau et la clinique sans oublier les organismes internationaux partenaires de l’événement.

J’ai un peu divagué dans cette partie de mon devoir de mémoire. Mais je sais que mes lecteurs me le pardonneront.

De son expertise aux Editions de la Rose Bleue, plusieurs œuvres sont sorties, entre autres, "Trophée de cristal" de Jeannette AHONSOU, Professeure d’anglais à la retraite, "Envolées de graines", anthologie issue d’un concours de nouvelles qu’il a organisé pour al première fois en 2004 et dont les prix ont été décernés aux lauréats en 2005 au Centre Culturel Français (CCF) de Lomé, "Refonder la démocratie au Niger" de Issifou Mahamat, alors Président de l’Assemblée nationale du Niger, "L’enfant, le griot et les danseurs" de Catherine LAVERDANT de nationalité française, "Togo, mon cœur saigne" de feu Paul AHYI, "La souche immortelle" de feu Céphas Ifoulè KEOULA, Directeur du centre des formalités des entreprises à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), "Les Etoiles d’Outre-Ciel", anthologie de poèmes de 30 auteurs togolais, "Ministre avec EYADEMA" de Charles Madjome Kondi AGBA, Ministre de la Santé, "Le désert et l’océan" de Docteur Jémima FIADJOE-PRINCE AGBODJAN, "Prostituée…ma sœur" de Moïse Olouwadara INANDJO, "La philosophie de la vie à travers les noms chez les Nawdba du Togo" de Rigobert Koudoulma M’GBOOUNA, ancien député, enseignant à l’Université de Lomé, "Rêves éclos" de Gaby ENAM, "Impressions d’Ethiopie" de Pascal Arfa WASUNGU, enseignant à l’Université de Lomé, "L’exceptionnel destin de Joseph Kankua Itoka" de Rigobert K. M’GBOOUNA et de Pascal A. WASNGU…

Les auteurs dont les œuvres sont restées inédites jusqu’à ce jour, sont innombrables et ce, pour des raisons diverses les unes que les autres.

Auteur écrivain lui-même, Ephrem Seth DORKENOO a publié au total trois (3) recueils de poèmes : "Sang d’escargot" NEA/TOGO en 1997, "Sitou" coédité par les Editions de la Rose Bleue et les Editions Eburnie (Côte d’Ivoire) et "Adviendra" paru aux Editions des Diasporas au Bénin en 2009. Il avait 62 ans à sa disparition, laissant derrière lui, une panoplie de projets irréalisés et une famille de 6 enfants dont les deux premiers, Camille et Paul Elom sont déjà fonctionnaires en France à Toulouse, ville natale de leur mère, enseignante d’Allemand au Lycée Français de Lomé, décédée très tôt lors d’un précédent accident avec Ephrem DORKENOO au niveau du monument aux morts (martyrs) en face du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.

Voici très brièvement fait, le devoir dont j’ai personnellement la charge en mémoire d’Ephrem Seth DORKENOO que j’ai quitté en février 2009, presque un an avant sa disparition.

Je passe par ici pour sécher une fois encore les larmes à sa famille, particulièrement à sa fille benjamine Marie-Nicaise DORKENOO qui fêtera bientôt ses dix ans de naissance sans avoir son père à ses côtés.

A toutes celles et à tous ceux à qui sa disparition a causé ou causera des préjudices pour diverses raisons, je tiens sincèrement à les encourager afin qu’ils puissent supporter ces moments plus que douloureux tout en priant pour le repos de son âme.


Fait à Lomé, le 27 avril 2013

Kodzo Adzewoda VONDOLY

Ancien Assistant d’Ephrem Seth DORKENOO (2005-2009)

27 avril 2010–27 avril 2013: Il y a 3 ans, Ephrem DORKENOO

27 avril 2010–27 avril 2013: Il y a 3 ans, Ephrem DORKENOO

 

27 avril 2010 – 27 avril 2013 : Il y a trois ans, Ephrem Seth DORKENOO…

Devoir de mémoire d’un ancien Assistant pour son ancien patron

 


Je suis très peiné de me rappeler en ce jour, d’une catastrophe au moment où mes compatriotes jubilent pour une bonne cause. J’aurais pu faire un grand effort pour me rendre à Lomé II pour couvrir les festivités marquant les 53 ans de l’indépendance de mon pays (en tant que journaliste). Mais je suis retenu par un grand devoir à accomplir envers ma conscience et en même temps envers la mémoire de celui-là que j’ai connu et côtoyé durant plus de quatre années : Ephrem Seth DORKENOO, décédé le 27 avril 2010. Même s’il m’est difficile de décrire avec exactitude les derniers instants de ce brave et laborieux travailleur qui a servi le Togo pendant des années, je peux au moins aligner quelques mots comme toujours, pour dire ce qu’il était. Mais avant d’en arriver là, je me battre pour partager avec mes compatriotes qui accepteront de lire mon devoir de mémoire, ce que j’appelle aujourd’hui "La fin d’une époque, le début d’une grande épreuve pour la culture togolaise".

En effet, très tôt dans la matinée du mardi 27 avril 2010, la plupart des Togolais se bousculaient sur le Boulevard Jean-Paul II, aux fins de se rendre au stade de Kégué où allaient se dérouler les manifestations officielles marquant les 50 ans de l’accession de leur pays à la souveraineté internationale. En ce moment, Ephrem Seth DORKENOO passait la vie à trépas sur la route d’Afangnan où il était en train d’être évacué d’urgence par sa famille, après avoir fait quelques semaines à la Clinique Saint Joseph de Hédzranawoé suite à un accident de circulation.

J’étais en circulation ce matin de 27 avril 2010, lorsque mon téléphone a sonné, bizarrement, non loin de la station Total de Saint Joseph sur le Boulevard Jean-Paul II, qui fait face à la maison familiale des DORKENOO. A l’autre bout du fil, Moïse INANDJO, écrivain, Attaché de Cabinet du Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, Censeur au Lycée Anna-Maria à Lomé, qui, sans même me dire bonjour, m’interroge : "Adzewoda, -comme il aimait m’appeler pour imiter Ephrem DORKENOO-, tu as appris la nouvelle ?" Très étonné de sa manière étrange de me parler, j’ai supplié le conducteur du taxi pour qu’il s’arrête afin de mieux écouter mon ami. "Quelle nouvelle ?", lui demandai-je, sans gêne. "Monsieur DORKENOO est mort !", m’a-t-il dit finalement après des sanglots que je pouvais déjà décrire malgré qu’il n’était pas en face de moi. "Quoi ? D’où détiens-tu cette information ? Il est à l’hôpital je sais ! Qui te l’a annoncé ?". Le reste n’est vraiment pas facile à raconter. N’étant pas convaincu par l’annonce de Moïse INANDJO, je composai immédiatement le numéro de Madame Nathalie DORKENOO, la femme de l’ancien Ministre. Je ne lui ai pas demandé si son mari était mort, mais si sa santé s’est un peu améliorée à l’hôpital. "Adzewoda, Papa n’est plus ! Il est décédé depuis ce matin !", me dit-elle avec une voix mélancolique. J’ai eu la chair de poule. Je continue ma route sans plus savoir où j’allais. J’étais dans un tourment total.

Le soir du même jour, après des coups de fil de gauche à droite pour annoncer à mon tour la nouvelle à certaines personnalités et amis de Seth DORKENOO, tant au Togo qu’à l’extérieur, j’ai eu à rassembler quelques acteurs culturels habitués de l’illustre défunt, autour de l’ancien Premier Ministre Joseph Kokou KOFFIGOH qui revenait juste des festivités au stade de Kégué. Nous avions formé une délégation composée en majorité par les anciens collaborateurs d’Ephrem DORKENOO dont moi-même. Clémentine Titia ALAVO, artiste comédienne, poétesse, Joël NIKPE, poète, Professeur de lettres, Moïse INANDJO, écrivain, Marius AKOUMANY, Vice-président de l’Union des Jeunes Volontaires pour la promotion de la Culture (UJVC). La délégation avec en tête, Me KOFFIGOH, s’est rendue successivement dans deux maisons familiales DORKENOO à Tokoin-Nukafu pour la signature du cahier de doléances. Ce qui fut fait dans un total recueillement. Nous venions d’apposer nos signatures dans un cahier ouvert à cet effet, pour la mémoire d’un Togolais que je vais vous présenter en quelques lignes.


QUI EST EPHREM SETH DORKENOO ?


En effet, le jeune Koffi Ephrem Seth DOKENOO a vu le jour un 18 juin 1948 à Lomé. Il commença ses études primaires à Lomé et les termina à Kpalimé dans la préfecture de Kloto, à 110 kilomètres de Lomé. Il obtint son CEPE puis retourne à Lomé pour les études secondaires et supérieures entre Lomé et Abidjan en Côte d’Ivoire d’où il partit pour la France, plus précisément à Toulouse. Là, il décroche sa Maîtrise en Mathématiques et son Doctorat en Informatique. Le jeune devient un expert en matière d’informatique, talent qu’il fait révéler au Togo avec la création de l’entreprise Heuristiques Consulting puis de CREA INFORMATIQUE. De ses mains, sont sortis plusieurs informaticiens aujourd’hui à la tête des entreprises de gestion informatiques et Internet à Lomé.

Sa maîtrise de l’outil informatique ainsi que des mécanismes liés à ses consommables, Ephrem Seth DORKENOO fut le représentant de la société EPSON au Togo.

Toujours reconnu comme l’un des premiers informaticiens chevronnés revenus de l’Europe, Ephrem Seth DORKENOO est nommé Directeur Général du Centre National d’Etude et de Traitement Informatique (CENETI) avant de devenir Directeur Commercial de la société pétrolière SHELL au Togo.

Il sera appelé plus tard pour être le Directeur des Services Informatiques de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) où il a passé six (6) bonnes années.

Ephrem Seth DORKENOO est aussi fervent militant, Secrétaire Général de la Convention des Forces Nouvelles (FCN) de Me Joseph Kokou KOFFIGOH. Le génie de l’informatique sera appelé successivement dans le gouvernement d’Edem KODJO en 1995 en tant que Ministre des Droits de l’Homme et de la Réhabilitation puis Garde des Sceaux, Ministre de la Justice dans le gouvernement de Kwassi KLUTSE de 1996 à 1998.

Dès l’année 1998, l’homme est revenu dans la phase initiale de ses rêves, pour devenir Expert en Informatique, puis acteur socioculturel d’où il donna naissance au Réseau en Action pour le Développement Intégral (RADI-TOGO). En 2000, Ephrem Seth DORKENOO fut obligé de changer la dénomination de son association, suite à un litige qui l’opposait à un autre compatriote qui se réclamait aussi de la même dénomination. Pour couper court, le Général Akiwilou Sizing WALLA, alors Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, dont le département a en charge l’autorisation de création d’associations et d’ONGs, délivra à son ancien collègue, un nouveau récépissé cette fois-ci avec "Cités de Paix", une Association pour la Culture et le Développement qu’il présida jusqu’à son dernier souffle.

En 2002, Ephrem Seth DORKENOO va entrer de plein pied dans la littérature, non seulement en tant qu’auteur mais aussi et surtout en tant qu’acteur et promoteur. Car certainement, il doit porter en lui, les nostalgies de la publication de son premier recueil de poèmes "Sang d’escargot" paru aux Nouvelles Editions Africaine du Togo (NEA/TOGO) lorsqu’il était encore Garde des Sceaux, Ministre de la Justice en 1997. C’est alors qu’il fonda Les Editions de la Rose Bleue.

Avec sa maison d’édition, cet ancien ministre a beaucoup contribué à la promotion de la culture et de la littérature en initiant divers concours nationaux, outre la publication des œuvres littéraires dont les auteurs étaient fiers de la qualité du travail technique.

En 2005, j’ai accompagné et vu Ephrem Seth DORKENOO à l’œuvre pour la création de la Rencontre Internationale des Créateurs En Poésie (RICEP) dont la toute première édition se tiendra du 4 au 11 novembre 2006 à Lomé avec comme pays Invité d’Honneur, le Bénin.

Ce festival, je puis dire que mon ancien patron l’avait conçu pour durer dans le temps. Mais déjà en 2007, à la deuxième édition, il lui fut impossible d’être présent à toutes les manifestations inscrites au programme, car il passera presque trois (3) mois à la Clinique Le CŒUR après une crise cardiaque survenue le lundi 18 juin, date à laquelle il fêtait le 59ème anniversaire de sa naissance. Ce n’est pas le lieu de dire les circonstances dans lesquelles il avait piqué la crise, car détaillées dans un roman intitulé "Ephrem Seth DORKENOO, une vie, un paradoxe" en cours de finition.

Devenu impotent, Ephrem Seth DORKENOO ne pouvait plus rien. Etant avec lui, j’étais obligé d’être au four et au moulin, juste pour que la deuxième édition de la RICEP puisse avoir un succès. J’ai fait le lancement officiel au Goethe-Institut de Lomé le 3 août 2007, lancement au cours duquel je fis lire un discours qu’il m’avait fait rédiger sur le lit de l’hôpital, malgré les interdictions et privations à lui imposées par les médecins, à cause de son état un peu critique en ce moment.

Après le lancement officiel où j’ai présenté la délégation béninoise devant représenter leur pays à la RICEP, je suis devenu le seul collaborateur, partagé entre le bureau et la clinique sans oublier les organismes internationaux partenaires de l’événement.

J’ai un peu divagué dans cette partie de mon devoir de mémoire. Mais je sais que mes lecteurs me le pardonneront.

De son expertise aux Editions de la Rose Bleue, plusieurs œuvres sont sorties, entre autres, "Trophée de cristal" de Jeannette AHONSOU, Professeure d’anglais à la retraite, "Envolées de graines", anthologie issue d’un concours de nouvelles qu’il a organisé pour al première fois en 2004 et dont les prix ont été décernés aux lauréats en 2005 au Centre Culturel Français (CCF) de Lomé, "Refonder la démocratie au Niger" de Issifou Mahamat, alors Président de l’Assemblée nationale du Niger, "L’enfant, le griot et les danseurs" de Catherine LAVERDANT de nationalité française, "Togo, mon cœur saigne" de feu Paul AHYI, "La souche immortelle" de feu Céphas Ifoulè KEOULA, Directeur du centre des formalités des entreprises à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), "Les Etoiles d’Outre-Ciel", anthologie de poèmes de 30 auteurs togolais, "Ministre avec EYADEMA" de Charles Madjome Kondi AGBA, Ministre de la Santé, "Le désert et l’océan" de Docteur Jémima FIADJOE-PRINCE AGBODJAN, "Prostituée…ma sœur" de Moïse Olouwadara INANDJO, "La philosophie de la vie à travers les noms chez les Nawdba du Togo" de Rigobert Koudoulma M’GBOOUNA, ancien député, enseignant à l’Université de Lomé, "Rêves éclos" de Gaby ENAM, "Impressions d’Ethiopie" de Pascal Arfa WASUNGU, enseignant à l’Université de Lomé, "L’exceptionnel destin de Joseph Kankua Itoka" de Rigobert K. M’GBOOUNA et de Pascal A. WASNGU…

Les auteurs dont les œuvres sont restées inédites jusqu’à ce jour, sont innombrables et ce, pour des raisons diverses les unes que les autres.

Auteur écrivain lui-même, Ephrem Seth DORKENOO a publié au total trois (3) recueils de poèmes : "Sang d’escargot" NEA/TOGO en 1997, "Sitou" coédité par les Editions de la Rose Bleue et les Editions Eburnie (Côte d’Ivoire) et "Adviendra" paru aux Editions des Diasporas au Bénin en 2009. Il avait 62 ans à sa disparition, laissant derrière lui, une panoplie de projets irréalisés et une famille de 6 enfants dont les deux premiers, Camille et Paul Elom sont déjà fonctionnaires en France à Toulouse, ville natale de leur mère, enseignante d’Allemand au Lycée Français de Lomé, décédée très tôt lors d’un précédent accident avec Ephrem DORKENOO au niveau du monument aux morts (martyrs) en face du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.

Voici très brièvement fait, le devoir dont j’ai personnellement la charge en mémoire d’Ephrem Seth DORKENOO que j’ai quitté en février 2009, presque un an avant sa disparition.

Je passe par ici pour sécher une fois encore les larmes à sa famille, particulièrement à sa fille benjamine Marie-Nicaise DORKENOO qui fêtera bientôt ses dix ans de naissance sans avoir son père à ses côtés.

A toutes celles et à tous ceux à qui sa disparition a causé ou causera des préjudices pour diverses raisons, je tiens sincèrement à les encourager afin qu’ils puissent supporter ces moments plus que douloureux tout en priant pour le repos de son âme.


Fait à Lomé, le 27 avril 2013

Kodzo Adzewoda VONDOLY

Ancien Assistant d’Ephrem Seth DORKENOO (2005-2009)

Hommage du CENACLE au "Nègre Inconsolé"

Publié le 17/04/2013 à 17:30 par africinfos Tags : image vie monde enfants mort travail anniversaire
Hommage du CENACLE au "Nègre Inconsolé"

17 AVRIL 2008 - 17 AVRIL 2013 : AIME CESAIRE, 5 ANS DEJA !


Hommage du CENACLE au "Nègre Inconsolé"


Aimé CESAIRE, ton nom à lui seul nous a toujours rappelé et nous rappelle encore le ferme engagement du Nègre Inconsolé que tu fus durant le bref séjour que tu as passé sur la terre des hommes.

En ce jour où le monde entier se souvient de toi, nous, poètes tant du Togo que d’autres pays du reste du monde, membres du Cénacle, Association de la Nouvelle Génération de Poètes Togolais, sentons comme un grand devoir, l’hommage que tu mérites par ton travail durant ta vie sur terre et par l’immense héritage que tu as pu léguer à la génération après toi, notre génération, tant sur le plan culturel, littéraire et politique.

Ton engagement inégalable pour la promotion des valeurs de la culture du continent noir à travers tes écrits, reste vivace dans les cœurs de ceux qui aiment l’Afrique et l’aident à évoluer vers la paix.

Pour nous au Cénacle, tu es un vrai symbole du combat des poètes africains qui animent la vie de ce continent par leurs écrits, malgré les adversités et les persécutions.

Aimé Césaire, tu n’es pas mort. Tu es là. Tu vis dans nos cœurs, tu nous parles à travers les nombreuses œuvres que tu as écrites et qui font le tour du monde dans les plus grandes écoles et universités.

En ce jour marquant le cinquième anniversaire de ta disparition, le Cénacle, Association de la Nouvelle Génération de Poètes Togolais t’élève au faîte des poètes et écrivains engagés qui ont lutté et qui luttent pour la restitution à l’Afrique, de son image, la vraie, celle que ces enfants ont toujours rêvé d’apprécier.

Aimé Césaire, hommage à toi !

Lomé, le 17 Avril 2013

Pour le Cénacle

Le Président

Kodzo Adzewoda VONDOLY

L'ouvrage "LES SECRETS DE PAUL AHYI" annoncé pour bientôt!

Publié le 06/04/2013 à 18:47 par africinfos Tags : société afrique lecture poésie chez monde homme 2010 amitié travail littérature aimer artiste dessin
L'ouvrage "LES SECRETS DE PAUL AHYI" annoncé pour bientôt!

"Les secrets de Paul AHYI", c'est le titre du prochain ouvrage poétique de Kodzo Adzewoda VONDOLY, après "Le murmure des martyrs" publié en 2012. Dans ce recueil scindé en trois parties, VONDOLY rend hommage à l'auteur du drapeau togolais qu'il connait si bien, pour l'avoir côtoyé de 2006 à 2009. L'auteur retrace les liens d'amitié entre lui et cet émérite artiste plasticien qui a fait parler en bien du Togo dans le monde entier. "Chants de gloire pour un bâtisseur" de 19 poèmes, "Fenêtre ouverte" de 12 poèmes et "Petites paroles agissantes" de 18 poèmes, sont les trois parties du recueil teinté d'un appel au patriotisme. VONDOLY présente Paul AHYI comme un exemple de citoyen épris de l'évolution de son pays. Il revoit Paul AHYI dans les rues de Moscou, de Paris, de Rome, la colle et le pinceau à la main. Il essaie de faire revivre à ses lecteurs, les instants riches en leçons qu'il a passés avec Paul AHYI. "Je me dois de rendre hommage à celui-là qui fait partie des personnalités qui m'ont encouragé à aimer le travail lorsque je me trouvais dans les tempêtes mi 2008. Paul AHYI était en train de confectionner le dessin de couverture de mon recueil "L'hymne d'un prince sans royaume" depuis 2009, mais ce travail n'a pas pu être terminé avant qu'il ne rende l'âme le jour même où il m'a donné rendez-vous chez lui. C'est en l'appelant au téléphone pour confirmer mon arrivée, qu'on m'a dit qu'il n'est plus. Je ne peux pas tout dire. Je le savais impotent, si je peux le dire ainsi, mais je ne savais pas qu'il était dans ses derniers jours. C'est pourquoi je n'ai publié l'ouvrage qu'en 2011 avec l'illustration d'un autre artiste. J'ai de quoi témoigner de la grandeur d'âme de cet homme...", déclare Kodzo Adzewoda VONDOLY dont l'ouvrage porte la préface de Me Joseph Kokou KOFFIGOH, ancien Bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Togo, ancien Premier Ministre, écrivain. La postface est signée par Me Maximilien AMEGEE, avocat au Barreau de Paris, un ami de l'auteur. Gros de 120 pages, "Les secrets de Paul AHYI" révèle une autre façon pour VONDOLY de concevoir le patriotisme.
Auteur écrivain, Kodzo A. VONDOLY est très prolifique. Son ouvrage sera sur le marché dans les semaines à venir, lui qui prépare un festival international de littérature au Togo, une façon de ne pas gâcher le travail fourni par son ex DG, feu l'ancien Ministre Ephrem Seth DORKENOO décédé le 27 avril 2010.  




Togo : La presse en danger!!!

Publié le 18/03/2013 à 20:45 par africinfos Tags : image
Togo : La presse en danger!!!

Jugez vous-mêmes à partir de cette image, l'enfer que Kokou Tozoun de la HAAC promet aux journalistes togolais.

Journée Mondiale de la Poésie 2013 au Togo

Publié le 11/03/2013 à 13:59 par africinfos Tags : poésie carte
Journée Mondiale de la Poésie 2013 au Togo

Le 21 mars 2013 à 16h00, les poètes du Togo et d'ailleurs se donnent rendez-vous à l'EAMAU à Lomé pour célébrer la 14è Journée Mondiale de la Poésie dont les activités sont organisées par le Cénacle, Association de la Nouvelle Génération de Poètes Togolais. Voici joint la carte d'invitation.

Le ministre Gilbert Bawara sur un siège éjectable

Publié le 07/03/2013 à 08:27 par africinfos Tags : vie monde amis femme 2010 nature travail cadre horreur signature affiche bretagne congo
Le ministre Gilbert Bawara sur un siège éjectable

Togo- Nommé ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales dans le gouvernement d’Ahoomey-Zunu, Gilbert Badjilembayéna Bawara était très visible et bavard. Dans ses sorties fracassantes, il ne ménageait pas ses adversaires politiques, les traitant de tous les noms d’oiseau. Mais depuis que le feu a consumé les grands marchés de Kara et de Lomé qui sont sous sa tutelle, le ministre a perdu son latin. Et pour cause, le natif de Siou serait sur la sellette et pourrait perdre son poste lors du prochain remaniement.


La gloire d’un illustre inconnu


Gilbert Bawara fait partie de ces nombreux jeunes qui ont fait leur apparition sur la scène politique togolaise dès que le Général Gnassingbé Eyadema a exhalé son dernier soupir. Surfant sur la montée au pouvoir de Faure Gnassingbé, ils savaient que leur temps est enfin arrivé de jouir de la gestion des affaires du pays. Inconnu jusqu’à la parenthèse de sang qui a coûté la vie à au moins 400 Togolais, selon les Nations Unies, Gilbert Bawara s’est fait remarquer lors de la présentation du rapport de la LTDH sur les violations des droits de l’Homme de février à avril 2005. Selon les responsables de la Ligue à l’époque, il serait parmi les miliciens du RPT qui avaient tenté de perturber la réunion.

Dans le premier gouvernement de son ami Faure Gnassingbé dirigé par Edem Kodjo, Gilbert Bawara est nommé ministre de la Coopération et du NEPAD. Sa biographie officielle affiche : « Né à Siou (Préfecture de Doufelgou) le 13 mars 1968, M. Gilbert Badjilembayéna Bawara, ministre de la Coopération et du NEPAD décrocha en 1988, son Baccalauréat série A4. Inscrit à l'Université de Genève (Suisse) de 1988 à 1995, il obtint successivement une licence puis un Diplôme d'Etudes supérieures (postgraduate) en Droit. En marge de ses études universitaires, M. Bawara a effectué des recherches approfondies en droit germanique anglo-saxon, en droit international privé et en droit international comparé en Grande-Bretagne, en Allemagne et à Genève. De 1994 à 2004, M. Gilbert Bawara avait eu à exercer différentes fonctions et responsabilités au sein du système de l'Organisation des Nations Unies au siège de Genève et sur le terrain, notamment au Rwanda et en RDC, etc. ». Comme on peut le constater, rien n’est dit sur son séjour à l’Ambassade du Togo en République démocratique du Congo (RDC) où il avait assumé les tâches de garçon de course. Et selon les informations, c’était dans l’exercice de cette fonction qu’il avait côtoyé des hommes politiques congolais et un certain Louis Michel.

Devenu ministre du très stratégique poste de la Coopération, Gilbert Bawara a développé ses relations avec Louis Michel et était prêt à tous les sacrifices pour mettre ce dernier à l’aise et rendre possible la reprise de la coopération avec l’Union européenne. Même à Bruxelles, cette intimité suspecte entre les deux hommes faisait jaser nombre de fonctionnaires. Avec le soutien des réseaux de l’ex-président français Jacques Chirac, « ami personnel d’Eyadema » et la décrispation politique marquée par la signature de l’Accord politique global (APG), les voies étaient balisées pour une reprise de la coopération. Ce qui fut effectif après les élections législatives d’octobre 2012.

Ayant occupé ce poste de 2005 jusqu’en 2010, Bawara s’est bien servi, allant jusqu’à climatiser son garage pendant que le centre de santé de son Siou natal manque de tout. Il s’est même approprié la reprise de la coopération et était dans les bonnes grâces de Faure Gnassingbé. Les deux faisaient même tout ensemble. Il se raconte qu’un jour, Edem Kodjo, alors Premier ministre, était en séance de travail avec le chef de l’Etat quand surgit Bawara : « Mandja, fouka fouka ». Avec ce mot de passe, rien ne pouvait plus faire avancer les échanges entre les deux premiers membres de l’exécutif. Sur ces entrefaites, le maître des lieux avait mis fin à la séance de travail, au grand dam de l’Enarque.


L’heure de la dégringolade

En 2010, Faure Gnassingbé s’est offert un second mandat à la faveur d’un autre hold-up électoral et a réussi à séduire le fameux « opposant historique » Gilchrist Olympio qui a trahi les siens pour aller conclure un accord avec le RPT. Un cocasse gouvernement d’union nationale ou de cohabitation, c’est selon, a été mis en place. Et l’unique nouveauté dans cette équipe gouvernementale dirigée encore par Gilbert Fossoun Houngbo, était l’absence de Gilbert Badjilembayéna Bawara. Sa mise à l’écart était-elle une exigence de Gilchrist Olympio ?

A l’époque, beaucoup avaient répondu par l’affirmative. Lorsqu’il était aux affaires, Gilbert Bawara prenait plaisir à accabler d’injures le désormais « opposant préhistorique ». Combien de fois ne l’avait-il pas traité de sénile ? Hum ! Si au moins sur ce point, « Tamara » Bawara avait eu trop tôt raison contre tous ! Aujourd’hui, Gilchrist Olympio est devenu non seulement un problème pour ses ex-amis de l’UFC, mais aussi pour tout le peuple togolais qui, hier, ne jurait que par lui. Passons.

Plus tard, on apprendra également que le départ de Gilbert Bawara du gouvernement serait dû à une bisbille qu’il aurait eue avec la Directrice générale des impôts. On parle d’une affaire banale qui aurait mis la femme à tout faire de Monsieur le Président dans tous ses états. Et comme toujours, c’est elle qui sort gagnante de ce bras de fer.

Après quelques mois difficiles, il fut nommé Conseiller à la Présidence de la République. Monsieur le ministre qui faisait la pluie et le beau temps au CASEF, qui signait les conventions de financement des différents partenaires devant les caméras, devrait se contenter d’un petit bureau au Palais de la Marina. Là, il n’avait rien à faire, étant obligé tout comme les autres conseillers à ronger les ongles à longueur de journée. En plus, il lui était difficile de voir son ami Faure Gnassingbé. De peur d’abîmer ses ongles, il avait commencé à réfléchir sur sa vie : retourner en RDC où il a gardé de bonnes relations et abandonner à Lomé la somptueuse villa au garage climatisé ou rester au Togo tout en supportant les humiliations ? Mauvais mathématicien, il planchait sur cette équation quand Faure Gnassingbé a décidé de noyer son ami de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Pascal Bodjona, dans l’affaire d’« escroquerie internationale ».

La nature ayant horreur du vide, Gilbert Bawara qui avait entre-temps profité de cette descente au purgatoire pour assainir ses relations avec Gilchrist Olympio, savait qu’il avait sa chance. Il est l’un de ceux qui ont travaillé à l’accouchement d’UNIR, ce parti dont les pratiques sont les mêmes que celles du RPT. Dans le même temps, les manifestations du Collectif « Sauvons le Togo » faisaient trembler le pouvoir, mais il n’y avait aucune grande gueule qui puisse défendre l’indéfendable. Mais Gilbert Bawara était prêt à accomplir le sale boulot. Reçu dans une émission sur une radio de la place, il a eu le toupet de traiter les responsables du CST et leurs militants de « badauds ». Un acte condamné par tout le monde, sauf Faure Gnassingbé qui l’a récompensé en le nommant ministre de l’Administration territoriale en remplacement de Pascal Bodjona.


Un come-back compliqué


En effet, Faure Gnassingbé qui a la rancune tenace, a nommé Gilbert Bawara pour se venger et se moquer de ses opposants réunis au sein du CST. Mais comme le disait par le passé le sage de la Radio Lomé, « le mouton qui salit la place publique, publie sa propre saleté ». En le nommant, c’est Faure Gnassingbé lui-même qui montre aux yeux du monde ses propres limites en tant que premier magistrat du pays, garant de l’unité nationale. Une chef de l’Etat qui a le sens de la démocratie doit toujours avoir un peu d’égard pour ses opposants.

Il faut le dire, cette nomination de Bawara au poste de ministre de l’Administration territoriale ne pouvait que raviver la tension dans le pays et bloquer toute initiative de réconciliation. Au lieu de faire preuve de tact et de circonspection, Bawara ne cesse de voir les autres de haut. Obligé parfois de travestir la réalité comme ce fut le cas lors de l’organisation des manifestations du CST en août 2012. Le ministre avait, dans un communiqué diffusé sur les médias publics, signifié que les deux parties – gouvernement et CST – s’étaient mises d’accord sur l’interdiction de la manifestation à Deckon alors qu’il n’en était rien. « Le CST est d’autant plus choqué que le ministre Gilbert Bawara présume d’avance que même les manifestations à venir sont d’ores et déjà dangereuses et comporteraient des risques avérés de dérapages et de dégradation des biens publics et privés et donc interdites systématiquement. Face à l’outrecuidance du ministre Gilbert Bawara, personnage sans scrupule connu pour ses propos inconvenants, impudents, outranciers et désobligeants à l’endroit du peuple togolais, et son mépris avéré des leaders de l’opposition, dont le retour au Gouvernement a été ressenti comme une provocation par la population et qui vient d’être pris en flagrant délit de mensonge, le Collectif « Sauvons le Togo » ne peut qu’exprimer son indignation, sa profonde déception et son dégoût », avait protesté le CST.

En dépit de ce zèle, les relations se dégraderaient entre Faure Gnassingbé et son ministre. « Bawara fait partie de l’aile dure qui avait dit au chef de l’Etat qu’elle allait organiser les élections législatives sans aucun problème. Ces gens lui ont même fait croire que les partenaires du Togo, surtout l’UE, allaient financer les élections. Mais les nombreuses missions occultes de Gilbert Bawara en Europe n’ont rien apporté. Même Louis Michel ne peut grand-chose. On a même l’impression que l’UE durcit sa position vis-à-vis du pouvoir de Lomé. Ce qui ne plaît pas à Faure Gnassingbé », affirme un ancien diplomate. Soit dit en passant, Bruxelles conditionne le financement des prochaines élections législatives et locales à l’effectivité des réformes constitutionnelles et institutionnelles ainsi qu’à la mise en œuvre des recommandations des missions d’observation électorale de 2007 et 2010.

Il nous revient en outre que Bawara aurait donné quelque part son avis sur le sort qui est réservé à son prédécesseur Pascal Bodjona. « Il faut reconnaître que c’est méchant, ce que le chef de l’Etat a fait à Pascal », aurait-il dit oubliant que les commérages restent la chose la mieux partagée dans l’entourage de Faure Gnassingbé. Naturellement, cette remarque a été portée à la connaissance de qui de droit.

Par ailleurs, le très volubile ministre de l’Administration territoriale qui, pour interdire les manifestations du CST à Deckon, proclamait urbi et orbi qu’il défendait les intérêts des commerçants, s’est muré dans un silence pétaradant après les incendies qui ont frappé les grands marchés de Kara et de Lomé. Un mutisme qui fait jaser nombre de Togolais. « Où est le ministre Bawara ? Pourquoi ne parle-t-il pas depuis la survenance de ces incendies ? », se demande-t-on.

En fait, Bawara n’a pas apprécié ce qui s’est passé et pense que ces incendies visent à saboter son travail à la tête du ministère de l’Administration, et par ricochet la gouvernance de Faure Gnassingbé. Selon les informations, ceux qui orientent les enquêtes pour décapiter le CST auraient exercé des pressions sur lui afin qu’il se prête à la comédie offerte fin janvier dernier par le Colonel Yark Damehame. Mais il aurait refusé de porter cette lourde responsabilité devant l’histoire. Depuis, ceux-ci auraient juré lui faire payer ce culot. Il se susurre qu’il pourrait perdre son poste et connaître le même sort que Pascal Bodjona. « La méthode est la même. Il suffit seulement de ressusciter un ancien dossier dans lequel il est mouillé et son sort est réglé », confie un haut cadre.

Avec le pouvoir Faure Gnassingbé, tout est possible et il n’est pas exclu que Gilbert Badjilembayéna Bawara soit, à son tour, bouffé par la dictature. Comme le dirait l’autre, la roue tourne.


R. Kédjagni

Source: Liberté hebdo


Bientôt dans les libraries : RELEVER LE DEFI DU DROIT

Publié le 19/02/2013 à 17:19 par africinfos Tags : bonne 2010 travail poésie
Bientôt dans les libraries : RELEVER LE DEFI DU DROIT

Comme annoncé en début de cette année, une panoplie d'ouvrages est en cours de publication aux Editions Continents à Lomé. Dans les tout prochains jours, un nouvel ouvrage sera dans les librairies au Togo. Il s'agit de l'ouvrage intitulé : "RELEVER LE DEFI DU DROIT", de Steve BODJONA, juriste de formation, vivant actuellement au Japon. L'ouvrage est préfacé par le Professeur Adama KPODAR, Agrégé des Facultés de droit et de sciences politiques, enseignant à la Faculté de droit de l'Université de Lomé.


L'AUTEUR

Né le 21 septembre 1982 a Aného dans les Lacs, Steve BODJONA est titulaire d’une Maîtrise en droit public en 2005 et d'un diplôme de troisième cycle de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA), option diplomatie en 2007. Il entre au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Togo en février 2008. Président de la Branche Togolaise de l'Association Internationale des Etudiants Juristes (AIEJ-Togo) en 2003, il y occupe de 2005 jusqu'à ce jour, le poste de Conseiller. Le jeune juriste est un féru de la poésie. Il en sort  avec KIBOU NO BERU en langue japonaise, qui signifie VOILE D'ESPOIR en français.
Depuis octobre 2010, Steve BODJONA est Chargé d'Affaires ad intérim de l'Ambassade du Togo au Japon.        

L'OEUVRE


"RELEVER LE DEFI DU DROIT" est un condensé des méthodes sur les exigences du commentaire et autres exercices privilégiés en droit tels que le "travail préliminaire", "l'élaboration du plan", la rédaction, et les conseils d'ordre général. C'est un ouvrage qui vient aider les étudiants en droit ainsi que les praticiens du droit dans leurs travaux quotidiens. Dans un style assez simple, l'auteur présente le schéma d'un travail juridique qui requiert avant tout, une bonne maîtrise et une bonne application qu'il a essayé de montrer, avec des exemples et conseils pratiques intéressants.



"RELEVER LE DEFI DU DROIT", 92 pages, fera l'objet d'une cérémonie de présentation officielle tant au Togo qu'ailleurs, dans les jours à venir. Il porte la griffe des Editions Continents.

 

Pour toute information, contacter le +228 90090923 ou écrire à editionscontinents@yahoo.fr.

CONCOURS NATIONAL DE POESIE LE CENACLE / GOETHE-INSTITUT

Publié le 08/02/2013 à 14:24 par africinfos Tags : société cadre concours lecture poésie


CONCOURS NATIONAL DE POESIE

LE CENACLE / GOETHE-INSTITUT



Communiqué de presse


Dans le cadre de la 14ème Journée Mondiale de la Poésie au Togo, le Cénacle (Association de la Nouvelle Génération de Poètes Togolais) et le Centre Culturel Allemand de Lomé (Goethe-Institut) lancent à compter du vendredi 15 février 2013, un concours national de poésie doté de prix, sur le thème : "LE POETE DANS LA CITE".

Ce concours a pour objectifs de détecter des talents en poésie au Togo, d’encourager le public à la lecture et l’écriture de la poésie et montrer le rôle que peut jouer un poète au sein de la société.

Ce concours est ouvert à toute personne intéressée, domiciliée au Togo, sans distinction de sexe, d’âge, de religion, ou de nationalité.

Le concours prend fin le vendredi 15 mars 2013 à 12h00 UTC.

Toute personne désireuse de participer à ce concours national est priée de consulter le Règlement au http://www.goethe.de/togo ou à retirer à la réception du Goethe-Institut de Lomé, au siège des Editions CONTINENTS sis à Tokoin-Nukafu, 168, Rue Mandila à Lomé.

Pour toute information complémentaire, prière s’adresser aux numéros suivants : 90090923 / 90158000 / 99592629 ou 22233060 (Goethe-Institut).


Pour le Cénacle

Le Président

Kodzo Adzewoda VONDOLY



Pour Goethe-Institut de Lomé

Le Directeur

Edem ATTIOGBE